L'ours et le lapin
En fait c'était une blague que Pinpin nous avait raconté, et pour tout dire je l'ai oublié. C'est peut être mieux ainsi, je m'en tiendrai donc au titre.
Nous sommes de retour à la Grotte de l'Ours. Le boyau sur la droite que nous désobstruons, amorce une plongée. Doumé étant prompte à si engouffrer, Pierre qui n'est pas des nôtres pour la sortie, m'a demandé de veiller à le ficeler.
Sur le croquis, à la gauche d'André des petits blocs ont été entassé, masquant un espace vide. Après explication de Pierre, un puits digne de ce nom, s'y trouverait mais son accès serait compromis par de gros blocs instables en son sommet, d'où proviendrait le courant d'air... Ah?! Mince alors ! Pas vu ça moi ! On doit envisager la possibilité que le boyau tombe dedans , donc assurer la bestiole avant qu'elle ne file.
Ce qui ne manque pas d'arriver aussitôt sur les lieux. Derrière Doumé , Daniel obstrue en partie le passage mais pas suffisamment pour m'empêcher de me faufiler avec mon petit matériel. Doumé acculé à l'étroiture me pique le bout de la corde, pour arborer peu après une magnifique queue de vache. Faute de tomber dans un puits pour l'instant, on sombre à l'évidence dans le scabreux. Pauv'e lapin , il faut que je te passe un collet plus homologué que ça ! Pendant que je tisse ma toile, s'ensuit toute une série de propos fantasmagoriques... Puis, toutes évocations faites, le lapînoux ne s'est pas fait prier pour sauter dans le terrier.
Deux, trois mètres plus bas, pas de vide, personnellement j'aurais préféré, juste un espace concrétionné avec l'amorce d'une voûte d'après ce que j'ai compris.
En tout cas, la situation était plutôt rigolote et nous a fait passer un bon moment ;)
La prochaine fois, j'irai jeter un coup d'oeil à ce puits.